Cryptanalyse d’Enigma par l’indice de coïncidence

Enfin la partie la plus intéressante.

Cryptanalyse d’Enigma – Historiquement

Détermination du câblage interne des rotors

Même après la première guerre mondiale, les états continuaient à surveiller et décrypter les conversations des pays voisins. À partir de 1926, les messages allemands commencèrent à être chiffrés par Enigma. Les cryptanalystes alliés renoncèrent vite à briser Enigma, du à sa difficultés, et surement pensant qu’une invasion serait impossible.

Mais la Pologne, se sentant menacé par ses voisins (5400km de frontière, entouré seulement par des états ennemis), décida de se lancer dans la cryptanalyse d’Enigma. Trois spécialistes s’en chargèrent dont Maksymilian Ciezki. Malgré tout leur possible, et la version commerciale d’Enigma (qui avait des rotors différents, et qui ne possédait pas de fiches) la cryptanalyse n’avançait pas. C’est grâce à un espion Allemand, Hans-Thilo Schmidt que le bureau polonais trouva une faille. Il leur transmit les instructions d’utilisation de la machine, les directives pour fixer une clé, et plusieurs fois le cahier des configurations du mois, ainsi que quelques informations.

Des mathématiciens se joignirent au Bureau du Chiffre polonais, donc un certain Marian Rejewski un jeune étudiant de 23 ans. Précédemment, nous avons vu que les messages chiffrés étaient précédé de 6 lettres (la … Lire la suite

Enigma – Cryptographie, Fonctionnement et implémentation

Enigma, Quèsaco ?

Comment la machine est-elle apparue ?

Un peu d’histoire…

Durant la première guerre mondiale, les allemands utilisaient le code ADFGVX pour chiffrer leurs messages. Il faut savoir que ce chiffrement était fait à la main par un soldat, il n’était donc pas possible de l’utiliser à grande échelle. Durant cette guerre, les anglais avaient réussi à décrypter ce code, et connaissaient alors les prochains mouvements de l’ennemi. Ils en ont donc tiré parti pour vaincre l’Allemagne.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands ont voulu à tout prix éviter la guerre de position, très meurtrière et peu efficace. Ils ont décidé d’adopter la « guerre de mouvement » ou les avions attaquent l’arrière des lignes, pendant que l’infanterie et les chars attaquent le front sur une vaste étendue. Mais pour pouvoir coordonner cela, il leur a fallu trouver un moyen de communication, rapide et chiffré afin de pouvoir déployer leur force rapidement, sans que leurs ennemis en aient connaissance.

L’homme à l’origine de la machine allemande est Arthur Scherbius, qui déposa le brevet en 1918. Elle ne fut pas utilisée par les militaires tout de suite à cause de l’armistice. Elle fut donc d’abord commercialisée publiquement. … Lire la suite